Législatives françaises - Bardella dénonce une alliance du déshonneur
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé, ce dimanche, "l'alliance du déshonneur" qui prive les Français "d'une politique de redressement", alors que son parti est arrivé en troisième position selon les premières estimations au second tour des législatives françaises.
"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".
Il est à rappeler que l'alliance de gauche est donnée en tête du second tour des élections législatives en France, devant la coalition du président de la République, Emmanuel Macron et devant l'extrême droite, aucun de ces trois blocs n'obtenant la majorité absolue à l'Assemblée selon les premières estimations des instituts de sondage.
Le Nouveau Front populaire est crédité de 172 à 215 députés, d'après les projections en sièges de quatre instituts, qui classent tous les macronistes en deuxième position avec 150 à 180 sièges, devant le Rassemblement national avec 115 à 155 élus, qui était jusque là donné vainqueur de ces élections.
(AFP)